Paris : Place de la Défense

L’histoire que raconte le projet est celle d’un questionnement, celui de “la nature de la dalle”, traversée chaque jour de la semaine par 20 000 personnes, de sa physionomie et de son évolution. Ce questionnement prend la forme d’un jardin qui se veut un arrangement délicat de pièces de musée, de plantes, d’une lame d’eau, de lignes et de courbes, de surfaces et de résonances, de reflets visuels et acoustiques. Il cherche à révéler le théâtre incessant des personnages qui l’habitent et le traversent.

Nous souhaitons offrir à la place de la Défense une dimension sensuelle et organique, un caractère environnemental, la douceur d’un paysage. Il ne s’agit pas d’une composition urbaine ou architecturale, mais plutôt d’un arrangement stylisé, un travail d’ensemblier visant à intégrer les éléments sculpturaux existants, conçus au XXe siècle par Calder, Mirò, Aillaud, Rie et O’Loughlin dans ce qui pourrait être un très vaste jardin, contemporain, aquatique et sonore, ouvert et minéral, chaleureux et accueillant.»