Nice : Parvis de la Gare

Places & parvis
Espaces publics
Maîtrise d’œuvre urbaine
ZAC
Paysage inondable
Déplacements circulation

Maître d’ouvrage : EPA Nice Ecovallée

BASE
+ Leclercq associés mandataires
+ Artelia

Nice / Alpes-Maritime
Budget / 2,5 M€
Surface / 5400 m²
Accord-cadre / 9 ans

Le futur parvis du PEM est un lieu stratégique puisqu’à la croisée de tous les flux piétons du futur quartier : flux gare routière/Gare TGV dans un premier temps, puis flux PEM/PEX à une échéance plus lointaine. Son aménagement se doit donc d’être exemplaire et qualitatif.

Les enjeux actuels en termes de bio-climatisme, de biodiversité, de qualité de l’air et de confort urbain nous invitent à repenser la place de la nature et la végétalisation du quartier, particulièrement ici où l’importante surface minérale du parvis, couplée au climat méditerranéen risque de transformer cet espace en véritable ilot de chaleur. L’introduction de plantations hautes sur le parvis nous apparaît donc indispensable pour répondre aux exigences de la Métropole et de l’EPA en termes de confort urbain et de végétalisation de la ville.

D’autre part, plus qu’un simple lieu de passage, il nous semble important de développer des usages sur ce parvis afin d’en faire un véritable lieu des destinations à l’échelle de la Métropole et du quartier. Longé par la façade commerciale du 3.1, il se doit d’attirer les riverains par son confort d’usage (confort d’attente, usages récréatifs) et d’ambiance (fraîcheur, ombre, qualités esthétiques).

La difficulté du projet réside dans l’interface entre le projet du parvis et les projets des opérations connexes. Le dimensionnement de la dalle et notamment l’implantation des trémies est difficilement modifiable.
Les trémies circulaires, conformes au projet initial, sont l’occasion d’imaginer de nouvelles typologies de traitement, qui permettent de répondre à des enjeux environnementaux et esthétiques : treilles végétales, pergolas, hamacs sont autant de dispositifs permettant d’apporter ombre, fraîcheur et usages originaux.
Il nous semble primordial de renforcer la présence du végétal sur le parvis, de multiplier et redimensionner les jardinières, afin de pouvoir planter un maximum d’arbres tiges, mais aussi de cépées, arbustes et couvre sols, et de répondre aux ambitions du projet.
La stratégie végétale consistera en effet à développer les trois strates de la végétation, en insistant sur l’adaptation d’une part de la taille naturelle des essences au regard du contexte et d’autre part du système racinaire au sol en présence.

Dans un souci d’harmonie du projet, des jardinières circulaires feront écho aux trémies circulaires. L’implantation de la voie pompier nous oblige à en créer en forme de demi-lune, et cela permet de souligner l’emprise pompiers comme une emprise de circulation généreuse pour les piétons également.
Différentes typologies de mobilier et de jardinières sont déclinées afin de répondre à des enjeux d’usages (bancs intégrés), de fraîcheur (ombre des treilles et pergolas, intégration de brumisateurs) et de végétalisation (grimpantes intégrées au mobilier, jardinières avec différentes épaisseurs de substrat). Une attention est apportée sur la qualité des sols, des revêtements et en particulier du calepinage.

Crédit image : AREP

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