Ivry-sur-Seine : Parc de Seine
Parc
Parc post-industriel
Berges de Seine
Parc programmé et d’usages
Parcours nature
Espace de fraîcheur
Maître d’ouvrage : SADEV 94
BASE
+ uapS
+ ACLAA
+ ZEFCO
+ WT2I
+ Agence ON
+ Bérim
+ EPDC
Ivry-sur-Seine / Val-de-Marne
Surface du parc / 11,4 ha
Budget / 32,3M €
Photo aérienne de l’existant
Le nouveau parc de Seine affirme un ancrage territorial à Ivry. Situé à la confluence de la Seine avec la Marne, ce parc réconcilie les Ivryens avec leur fleuve.
Anciennement une plaine agricole et alluviale, l’arrivée des industries marqua un changement de rapport à l’eau. On est passé d’un rapport où les dynamiques ecosystémiques d’une plaine alluviale participaient à l’enrichissement du territoire, à l’endiguement du fleuve pour s’en protéger, et faciliter un rapport productif à celui-ci. La forme convexe des berges fait de ce site un parc unique en île de France, et démultiplie les systèmes de vues.
L’acte de libérer les berges de la départementale en la reportant sur l’avenue de l’industrie permet de créer un nouvel horizon pour Ivry, une nouvelle destination, un espace libre d’appropriation le long du fleuve. Une multitude de programmes ponctuent et dilatent les berges en s’appuyant sur le patrimoine remarquable en présence (centrale CPCU, halles de bord de Seine, passerelle aux câbles…) mais aussi sur la programmation des rez-de-chaussée des immeubles qui jouxtent les berges.
Un horizon boisé sera mis en place au niveau de la frange habitée du parc. Afin de laisser une place à l’incertitude que pose les futures programmations de la Seine, les bords de Seine seront inscrits dans un système ouvert et apaisé. On libère le front de Seine pour créer des espaces de vues, à la fois vers les rives d’en face, mais aussi retrouver un recul nécessaire pour regarder la ville d’Ivry et sa nouvelle skyline. Ces espaces seront libres d’appropriation.
A la lisière entre ces deux systèmes apparaît l’orée du bois. C’est une lisière active, un système distributif mais aussi porteur d’usages et de programmation. Loin d’être un système linéaire, elle se dilate et se resserre selon la programmation qu’on lui greffe. Elle favorise l’installation d’activités et d’usages intenses à la lisière entre ville et parc, mêlant usages quotidiens et métropolitains.
Emprise du futur Parc, une situation unique face à la confluence
La Frange boisée du parc, une nouvelle canopée entre ville et Seine
L’orée active du parc, un axe majeur Nord-Sud
L’ouverture des Grandes prairies de Seine, espaces libres et ouverts