Le jardin, s’il est sauvage, met en exergue la notion de prise de risque du corps dans l’espace.
À l’heure où nous entretenons avec la nature un rapport anesthésié et où nous manquons de sensations fortes, le « jardin tout-terrain » défend l’idée d’une relation immersive et violente avec la nature. Il est le terrain informe de 4×4 pour ceux qui ne roulent pas en 4×4, le ring de moto cross pour piétons, une portion de Paris-Dakar en chaussures de ville. Le jardin tout-terrain montre la terre, le sol qui respire, qui pousse et qui s’écroule.