Il y a 15 ans, l’exposition « Baseland : le paysage, les motos, les chiens… »
À contre courant des artistes qui plagient ou exténuent les codes, langages et réalités du monde de l’entreprise, Base se veut pleinement, dans son organigramme comme dans son fonctionnement, une « start up du paysage ». Cette position est affichée à l’entrée de l’exposition à la manière d’un manifeste qui aurait mué en règlement d’entreprise.
L’exposition a l’ambition de proposer une réflexion sur le paysage à partir de la notion de « jardin tout-terrain ». Nature sauvage et territoire d’aventure, le « jardin tout-terrain » veut restituer un rapport immédiat à la nature : un rapport ludique et initiatique à la fois, mâtiné de respect face à des éléments imprévisibles et toujours souverains.
Par Marie Lechner, le 07 avril 2003 – Libération